catilluscarol Agora Mon site est sur Yahoo! free_bouton

Villages de France... Charente... Limousin...

*index

En Ville

Environs

Le Fer

Merpins

french flag

Charente F-16100

us flag

Histoire

 

Vivre à
Merpins

| Charente-Limousin | Histoire-Tourisme | Charente (16) | *Villes & Villages de Charente |
|
Personnages Célèbres |

| Ars | Boutiers-Saint-Trojan | Bréville | Château-Bernard | Cherves-Richemond | *Cognac | Gimeux | Javrezac |
|
Louzac-Saint-André | *Merpins | Mesnac | Richemond | Saint-André | Saint-Brice | Saint-Laurent | Saint-Sulpice |


Sup. 1,046 hect. 88 ares; pop. 729 hab. - Occupé par la craie blanche. - Moëllons. - Altit. 8m, au niveau du canal (la plus faible du département). (H. Coquand). - 649 hab (Adolphe Joanne, 1883).
Merpens vers 1081 (Cart. St-J.-d'Ang.); de Merpis 1214, de Melpino 1216, de Merpisio 1234 (Cart. Barb.); Mirpinium (Cart. Saint.). *Maropennos, "le grand promontoire": maro-, "grand", et penno-, "tête", sont des termes de noms gaulois (Dottin). Merpins est construit sur une colline avancée qui domine la Charente. (B.E.L., 1921, 156). (Jean Talbert, 1928) V. Biblio
Merpins vient du nom celtique Marpen qui signifie "pointe de terre dominant un cours d'eau" et devint en latin du Moyen-Age Marpisium .
- Vestiges romains, peut-être ceux du Condate de la table de Peutinger.
- Motte du château féodal et murs d'enceinte, détruit en 1387 pendant la guerre de cent ans.
- Eglise Romane.
- Monastère de La
Frénade XIIe, XVe et XVe siècle. Abbaye cistercienne saccagée pendant les guerres de religion. Chapelle disparue. Restes d'un bâtiment conventuel. Vestiges du XIIe siècle. Trois ouvertures, au rez-de-chaussée, encadrées d'arcs en tiers-point. Porte Renaissance sur le coté. Des Pieddroits ouvragés sont surmontés de chapiteaux composites et supportent un entablement rectangulaire, orné de médaillons.
- Logis de
Fontenelles, début XIXe siècle. Etage séparés par un bandeau et pavillon en retour. Murette continue qui masque les toits. Encadrement moulurés aux extrémités des pavillons.


Abbaye Notre Dame de la Frenade. Fondée en 1148 par des moines venant d'Obazine en Limousin, affiliés à la règle bénédictine. Elle serait entrée ensuite dans l'obédience de Citeaux. Le premier abbé Rober était l'un des disciples préférés de Saint-Etienne d'Obazine.
Trois membres de la famille de
Saint-Gelais ont été abbés commendataires entre 1473 et 1554. Les dévastations protestantes, les négligences des abbés commendataires amenèrent le déclin de l'abbaye: en 1723, il n'y avait plus qu'un religieux.
Il ne subsiste aujourd'hui que quelques restres des constructions, dans un site caractéristique des habitudes cisterciennes, en bas de pentes calcaire, à la lisière de la zone humide de la vallée sur la rive droite de
.
On remarque que, conformément saux conceptiuons typiquement cisterciennes, les retombées des arcs soutenant les voûtes ne s'appuient pas sur des colonnes partant du sol, mais sur des ouvrages établis en encorbellement, à partir des murs, à une hauteur appréciable du sol actuel. Ces dispositifs consistent en culs-de-lampe en forme de pyramide renversée, nervures effilées, etc.
Le décor très sobre des chapiteaux, formerets, nervures, doubleaux, est typiquement cistercien.
Du sanctuaire, il ne reste qu'un morceau de décombres.
Le bâtiment oriental était primitivement occupé par la salle capitulaire dont on voit encore, donnant sur le cloître, une porte et deux baies latérales en anse de panier, ces deux baies étant autrefois géminées.
La salle capitullaire est à nervure solidaires de culs-de-lampe et aux clefs de voûte ornées d'écussons divers.
Une porte de style renaissance donne accès à un escalier. Sur l'entablement se détache les armes des
Saint-Gelais.
On est frappé des ressemblances que présentent les voûtes de la salle capitullaire avec celles de la tour
Marguerite de Valois au château d'Angoulême, de la similitude des proportions de la porte de style renaisdsance évoquée ci-dessus et de celles de la porte de l'escalier de l'hôtel Saint-Simon à Angoulême: les bâtisseurs seraient venus d'Angoulême.
On remarque encore un escalier à vis, fidèle à la formule médiévale traditionnelle, une porte en plein cintre, des fenêtres d'allure romane ébraséesu-dehors comme au-dedans.

M.Crozet, Supplément au Bulletin de la Société Archéologique et Historique de la Charente, N. 1, 1967


 
 

Merpins
()


| Daniel Pluchon, Merpins, Etudes Charentaises - N. 12, avril, mai, juin 1969, pp. 565-587, pdf(29ko) | D'après Paul de Lacroix, Les anciens châteaux des environs de Cognac, Mlle Sauvaire, Etudes Locales, 2e année, N. 11, mai 1921, pp.155-157, .pdf(15ko) | | A Merpins, à l'intérieur de l'Oppidum, débris de tuiles à rebor, fragments de poteries et de marbre, ossements avec monnaies impériales, quelques substructions en grand appareil, BSAHC, 1862, p. 282, BSAHC, 1863, p. 298. - Au Parveau, grosse borne avec inscription Todci, autres lettres plus bas. - A la Vie: briques, tuiles à rebord et vases antiques., Joseph Piveteau, Inventaire Archéologique de la Charente Gallo-Romaine, MSAHC, 1958, p. 80. | Lefrancq, Cart. St-Cybard., p. 277. - Abbé Legrand, Minutes de Jamain, notaire, 1906-07, LXV. - R. Grand, Crosse de Bernard, abbé de La Frenade, 1913, LXXXVIII. - Imbert, Notes, 1917, p. 175. - d'Arlot de St-Saud, Aveu de la Châtellenie, don, 1926-27, LXXII. - V. La Frenade. - Origène, A l'époque gallo-romaine, 1934, p. LXII-LXIII. - Origène, Magasins à vivres, 1939 (annexe II), p. LXVIII-LXXII., MSAHC, 1953, p. 172. |

top

Merpins F-16100 Europe
charente@charente-limousin.com

catilluscarol

http://www.classicalguitarmidi.com/